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Lorsque l’être humain a décidé de contrôler la conservation de produits, il s’est initialement tourné vers le sel et ceci dès les temps de l’ancienne Égypte. C’est d’ailleurs une technique encore utilisée dans les solutions de saumure. Les Mésopotamiens (actuel Irak) tout comme les autochtones de l’Amérique du Sud avaient recours à des fosses où ils entassaient la glace pour créer des réserves de froid. Ce n’est qu’au 19e siècle que les procédés de conservation ont pris une tournure plus industrielle, basés sur des technologies et fluides différents, amenant également à l’emploi du froid pour le confort de l’être humain.
La première génération de fluides frigorigènes (années 1850) regroupe des fluides « naturels » : ammoniac, CO2, oxyde de souffre. Ce sont des fluides toxiques et/ou inflammables qui présentent des problèmes de sécurité.
Malgré leurs propriétés thermodynamiques particulièrement attractives (de même que leurs disponibilités), leurs propriétés physiques les rendaient potentiellement dangereux pour les utilisateurs en cas de mauvaise utilisation ou d’incidents. Ceux-ci ont progressivement laissé leur place à une nouvelle génération de réfrigérants, considérés sans danger pour l’être humain.
En deuxième génération apparaissent les fluides synthétiques (années 1930 à 1990) et les fluides halogénés. Ce sont les Chloro Fluoro Carbures CFC comme le R12, puis les Hydro Chloro Fluo Carbures HCFC comme le R22. Ils sont ininflammables, non toxiques et d’emploi sans danger. Mais ils contiennent un composé chloré qui s’attaque à la couche d’ozone.
C’est alors que tous les membres des Nations Unies (24 pays) se sont regroupés pour trouver un accord multilatéral qui assure la protection de la couche d’ozone. Le Protocole de Montréal voit alors le jour en 1987 interdisant les CFC et HCFC et obligeant les membres d’éliminer graduellement les SACO (Substances Appauvrissant la Couche d’Ozone).
La troisième génération concerne les Hydro Fluoro Carbures HFC comme le R404a ou le R134a, très largement utilisés jusqu’en 2015. Ils n’attaquent pas la couche d’ozone, mais contribuent à l’effet de serre et au réchauffement de la planète. L’accord de Kigali en 2016 (ratifié par 99 États et l’Union européenne en 2020) signe l’arrêt progressif de leur emploi.
En effet R134a, à partir de 2013 est exclu des nouveaux modèles de véhicule et en 2017 il est exclu des véhicules neuf. Le R134a est alors remplacé par un fluide de la quatrième génération le 1234yf.
Toute fois les ateliers continueront d’en utiliser tant que le parc d’ancien véhicule n’aura pas été complètement renouvelé.
Les Hydro Fluoro Oléfines constituent la quatrième génération. Ils sont déjà utilisés depuis 2010. Ils ne nuisent pas à la couche d’ozone et ont l’avantage d’avoir une durée de vie très courte de 10 à 15 jours. Ils sont cependant légèrement inflammables et ne peuvent être utilisés dans des établissements recevant du public (ERP).
SNDC conçoit et fournit des systèmes de climatisation, chauffage, filtration et pressurisation pour cabines et véhicules