Equipementier HVAC Automotive
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Dès le XVI siècle des systèmes de rafraichissement, obtenus par ruissellement d’eau et évaporation provoquent une diminution de la température de l’air. Les Romains utilisaient un tunnel souterrain d’apport d’air extérieur qui était un vrai climatiseur, puisque l’air entrant dans la maison était invariablement autour de 10 - 12 °C, hiver comme été, semblable à nos puits canadiens actuels.
Quelques années plus tard, une entreprise New Yorkaise propose d’installer le premier système de climatisation dans les véhicules. En 1933, ses créateurs prévoient alors que la voiture du futur sera équipée en série de la climatisation.
Il faudra cependant attendre 1939 pour que le constructeur américain Packard Motor Car Company propose la climatisation en option, sur l’intégralité de ses véhicules. Le coût de cette option était, à l’époque, de 274 $, soit environ 4600 $ actuels.
Mais plus les années passent et plus la volonté d’avoir de l’air frais dans les véhicules augmente. C’est en 1953 que le premier montage en série sur les véhicules sera réalisé par Chrysler, qui proposera sur son modèle de luxe, Imperial, la climatisation ; système appelé Airtemp et développé par leur bureau d’étude.
7 ans plus tard, les États-Unis dénombrent 20 % de véhicules équipés de la climatisation, dont 80 % se situent dans les régions chaudes du Sud-Ouest. Les États-Unis continuent sur leur lancée et en 1969, ce n’est pas moins de 54 % des véhicules neufs vendus qui sont équipés de la climatisation.
Arrivée bien plus tard, la climatisation s’installe en France à partir de 1990 pour rapidement se développer. Effectivement en 2003, 3 véhicules neufs vendus sur 4 sont équipés et en 2004, 50 % du parc de véhicules particuliers français est climatisé.
En 2020 on prévoit que 9 véhicules sur 10 seront équipés de la climatisation en France. Tout ceci a soulevé de nombreuses questions…
Selon l’Ademe, le risque d’affecter l’environnement, à cause des fuites de réfrigérant et l’augmentation de la consommation des véhicules équipés était, il y a quelques années, déjà bien réel.
Aujourd’hui, la problématique environnementale est au cœur de tous les débats, des solutions sont étudiées et mises en place pour limiter le réchauffement climatique, bien trop longtemps oublié.
Laisser la climatisation de la voiture en fonctionnement toute l’année augmente la consommation d’essence moyenne de 5,4 %, et de presque 10 % en conduite urbaine. L’impact est donc le même pour les émissions de C02.
Pour des voitures diesel, au meilleur rendement énergétique, la surconsommation globale s’élève à 2,7 %, et 4,5 % en ville. Il suffirait pourtant de couper la clim quand la température extérieure descend sous les 18 °C pour limiter cette surconsommation des deux tiers. C’est ce que vient de révéler une étude réalisée en Suisse par une équipe de l’Empa*, le laboratoire fédéral de science des matériaux basé à Dübendorf, près de Zürich.
Utilisez par temps très chaud la commande « recyclage », en climatisation manuelle, pour récupérer l’air frais de l’habitacle et réduire ainsi l’énergie consommée par le système.
SNDC conçoit et fournit des systèmes de climatisation, chauffage, filtration et pressurisation pour cabines et véhicules